Nicolas Pillaud a soutenu publiquement ses travaux de thèse intitulés : "Etude des processus sous-tendant les liens entre la perception des stimuli affectifs, les tendances a l’action et le ressenti affectif", sous la direction du professeur François Ric.

La soutenance s'est déroulé le 24 juin 2021 à 14h, dans l'amphithéâtre Pitres - Site Victoire et en visioconférence.

Composition du Jury

Mme Stéphanie Mathey, Laboratoire de Psychologie Université de Bordeaux - Présidente du jury

M. Théodore Alexopoulos, CeRCA Université de Poitiers - Rapporteur

M. Christophe Blaison, Laboratoire de Psychologie Sociale Université de Paris - Rapporteur

Mme Agnès Moors, Center for Social and Cultural Psychology KU Leuven - Examinatrice

M. François Ric, Laboratoire de Psychologie Université de Bordeaux - Directeur de thèse

Mots-clefs

Stimuli Affectifs, Etats Affectifs, Tendance à l'Action, Proprioception, Eveil Physiologique, Affectivité, Sensibilité proprioceptive, Eveil

Résumé

L’environnement dans lequel nous évoluons est constitué d’un ensemble de stimuli. Ces stimuli sont évalués en permanence et contiennent tous une certaine valence (positive vs. négative). Est-ce que l’évaluation de ces stimuli affectifs va influencer nos réactions comportementales et ce que nous ressentons ? Si de nombreuses théories arguent que la composante motrice (i.e., les comportements) et la composante expressive (i.e., le ressenti) sont centrales dans les processus affectifs, peu de recherches ont étudié le lien entre le ressenti et l’action après l’évaluation des stimuli affectifs. Ce travail de thèse a pour objectif d’apporter une contribution à l’identification des processus sous-tendant l’émergence du ressenti affectif et les réactions comportementales suite à l’évaluation des stimuli affectifs. A travers d’une série de huit expériences et d’une méta-analyse de la littérature, nous avons testé d’une part l’influence de l’évaluation des stimuli affectifs sur les comportements (i.e., les tendances à l’action) et d’autre part sur les états affectifs (i.e., l’humeur et activité musculaire du visage). Si nos résultats montrent bien l’existence d’un lien entre l’évaluation des stimuli affectifs, les tendances à l’action et l’humeur, ils ne nous permettent pas de valider de manière consistante nos hypothèses de départ. Dans l’ensemble, ces résultats fournissent des éléments afin de poursuivre l’investigation des mécanismes sous-tendant les liens entre évaluation des stimuli affectifs, tendances à l’action et ressenti affectif et sont discutés en ce sens.